IDE en Afrique : Tanger et Casablanca dans le TOP 5

Les villes marocaines de Tanger et de Casablanca occupent respectivement les 3ème et 5ème places en termes d’attraction des IDE en Afrique, selon un rapport de la BAD sur la cartographie des investissements sur le continent.

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Les villes marocaines de Tanger et de Casablanca occupent respectivement les 3ème et 5ème places en termes d’attraction des IDE en Afrique, selon un rapport de la BAD sur la cartographie des investissements sur le continent

Dans cette analyse élaborée en collaboration avec ONU-Habitat et couvrant la période (2003-2016), Tanger a totalisé 10,54 milliards USD, soit une croissance de 23.84 %. Casablanca a, pour sa part, affiché 8,37 milliards USD avec une croissance de 9,38 % sur la période sous revue.

En matière d’échanges des IDE entre villes africaines, Casablanca est la 2ème “ville source” sur le continent derrière Johannesburg et la 4ème “ville bénéficiaire” de
ière Tanger (3ème), Johannesburg (2ème) et Le Caire (1ère).

Au niveau d’agrégation urbain inférieur, le rapport indique que la plus forte croissance des IDE pour les villes est relevée à Accra (1ère). Tanger est en quatrième position derrière Abidjan (2è) et Nairobi (3è).

En outre, Casablanca et Tanger figurent parmi les villes africaines présentant un profil d’investissement équilibré en Afrique aussi bien en termes de croissance que de volume. Le classement d’attraction d’IDE en Afrique est piloté par Le Caire, talonnée par Johannesburg (2è), Tanger (3è), Lagos (4è), Casablanca (5è), Alger (6è), Le Cap (7è), Nairobi (8è), Abidjan (9è) et Dakar (10è).

Sur un autre registre, le rapport de la BAD définit par ailleurs quatre principaux grands corridors africains d’IDE. Le premier est le couloir de l’Atlas où le Maroc est fort présent. Cette zone comprend en effet d’importantes villes attractives des IDE telles que Casablanca, Tanger, Alger et Tunis. Un positionnement, peut-on lire, “tiré par la proximité avec l’Europe et le bon cadre de coopération établi avec les différentes villes du Moyen Orient”.

Le deuxième corridor d’investissement du Golfe de Guinée comprend à la fois Abidjan, Abuja, Accra et Lagos. Le troisième est celui du lac entre autres Dar Es-salam, Kampala, Kigali, Mombasa et Nairobi. Le de
ier corridor s’étend, quant à lui, de l’agglomération primaire de Johannesburg aux villes portuaires de Durban, Maputo et Richards Bay.

L’analyse de la BAD fait ressortir une diminution rapide des flux des IDE à Alger, Khartoum et Marrakech. Le rapport de la BAD vise en effet à examiner le détail des conditions, des tendances et des effets des investissements étrangers directs sur le développement urbain de l’Afrique.

“Les recherches menées dans le cadre de ce rapport établissent un lien entre l’urbanisation et le développement national durable en fou
issant des solutions crédibles pour réduire la pauvreté et le chômage, en soulignant le rôle que jouent les investissements directs étrangers dans la création de nouvelles activités économiques ainsi que l’importance des partenariats publics et privés pour favoriser l’investissement urbain et créer des emplois décents”, selon Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive d’ONU-Habitat.

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