À quelques semaines de la CAN… L’ONCF critiqué pour sa communication défaillante après une panne du train Al Boraq
De nombreux voyageurs ont vécu, dans la soirée du vendredi 24 octobre 2025, une véritable épreuve après l’arrêt soudain du train Al Boraq n°2038 entre Zenata et Aïn Sebaâ, à la suite d’une panne technique majeure ayant provoqué une paralysie quasi totale du trafic ferroviaire entre Tanger et le reste du pays.
Mais au-delà du problème technique — qui peut survenir dans n’importe quel réseau ferroviaire au monde —, c’est le silence du management de l’ONCF qui a suscité la colère et l’indignation des passagers. Pendant plusieurs heures, aucune information claire ni assistance concrète n’a été fournie aux usagers, laissés à eux-mêmes dans les gares ou bloqués à bord des trains.
Faute de communication officielle, de nombreux voyageurs se sont tournés vers les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour tenter de comprendre la situation et obtenir des nouvelles sur l’évolution du trafic.
Une situation jugée inacceptable par plusieurs passagers, qui estiment que le véritable échec n’est pas la panne du train, mais l’absence totale de réaction et de transparence de la part de l’ONCF.
Cet incident survient à quelques semaines seulement du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un événement majeur que le Maroc s’apprête à accueillir et qui nécessite une organisation logistique exemplaire, notamment dans le domaine du transport ferroviaire.
Pour beaucoup, cet épisode illustre les failles persistantes dans la communication de l’ONCF et soulève des doutes sur sa capacité à gérer efficacement les situations d’urgence lors de grands événements internationaux.
Des observateurs appellent ainsi le mouvement national des chemins de fer à tirer les leçons de cet incident et à mettre la communication client au cœur de sa stratégie de gestion de crise, afin de préserver la confiance du public et l’image du service ferroviaire marocain.



