Le centre de recherche « les nouvelles technologies pour le développement » de l’université Mundiapolis a organisé, jeudi à Tanger, en partenariat avec l’association « impact pour le développement », la 1ère édition du Forum Smart City dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima sous le thème « Vers l’intégration et l’échange d’informations ».
Ce forum, qui a connu la participation d’experts internationaux, d’académiciens et de décideurs, vise à mener une réflexion sur l’implémentation des principes de smart city dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Cette initiative vient répondre à une volonté nationale, régionale et locale, qui parie sur l’importance à long terme de l’utilisation des nouvelles technologies afin de dynamiser davantage le développement de la ville, ont expliqué les organisateurs, notant que Tanger dispose des atouts économiques et démographiques capables de rendre la ville, un leader dans ce domaine.
À cette occasion, les intervenants ont souligné la nécessité d’intégrer les données entre les différents fournisseurs des services publics, estimant que cette opération est tributaire d’une identification des défis et d’une mise à profit des nouvelles technologies pour le développement des espaces urbains et l’amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens.
Le Forum est une rencontre scientifique et académique visant à définir un plan concret pour faire de Tanger une ville intelligente, a indiqué le directeur du centre de recherche de l’université Mundiapolis, Tarik Nesh-Nash.
Le chantier des villes intelligentes se caractérise par l’engagement de tous les acteurs, notamment les autorités locales, le secteur privé, les universités, la société civile et le citoyen, a-t-il fait remarquer, rappelant dans ce sens que le Maroc s’est engagé, depuis 2005, dans le chantier de l’administration numérique.
Et d’ajouter que la réussite de la transition vers des villes intelligentes repose sur quatre conditions, dont la volonté politique et administrative, l’élaboration de bases juridiques et réglementaires, la réorganisation des données et des services offerts au citoyen.
De son côté, la coordinatrice du projet « Digital Arabia Network », Larissa Haunhorst, a fait savoir que cet événement s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le réseau pour créer une révolution numérique dans les pays arabes.
Le programme de ce forum comportait des ateliers axés sur « l’éclairage publique », « la mobilité urbaine », « les applications mobiles de gestion administrative » et « l’assainissement solide et liquide ».