Tanger: Formation autour du droit international humanitaire

MAP

La Commission nationale du droit international humanitaire a organisé, vendredi, en partenariat avec la commission régionale des droits de l’homme de Tanger et le Comité international de la croix rouge (CICR), un atelier sur le thème: “Le droit international humanitaire et les défis de la mise en oeuvre”.

L’atelier, auquel prennent part des instances, des établissements et des acteurs de la société civile de la région, s’inscrit dans le cadre de la contribution du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et de ses commissions régionales au programme de soutien et de réhabilitation des capacités des acteurs dans le domaine du droit international humanitaire, conformément aux dispositions de la loi relative à la réorganisation du CNDH.

L’atelier est animé par le magistrat Omar Mekky, coordinateur juridique régional du CICR pour la région MENA, le magistrat Charif Atlam, expert régional en droit international humanitaire, et Majida Ziani, enseignante à Dar EL Hadith EL Hassania et experte en droit international humanitaire.

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Profitant aux acteurs associatifs venus de Tanger, Tétouan, Chefchaouen Ouazzane et Larache, cet atelier vient accompagner le rôle nouveau des associations de la société civile et le statut que leur confère la constitution de 2011, a déclaré à la MAP la présidente de la Commission nationale du droit international, Farida Khamlichi.

Les associations de la société civile disposent de capacités et de compétences leur permettant de jouer un rôle essentiel et de contribuer à la vulgarisation des lois qui définissent les droits et les responsabilités, a ajouté Mme Khamlichi. Ces associations sont “un ajout qualitatif à l’effort national de mise en oeuvre du droit international humanitaire”, a-t-elle dit.

De son côté, Mme Salma Taoud, présidente de la Commission régionale des droits de l’Homme de Tanger, a souligné que “les règles et dispositions du droit international humanitaire son applicables dans les conflits armés, et sont régies par les quatre conventions de Genève et leurs protocoles connexes”, rappelant que le Maroc a ratifié ces conventions et protocoles.

Mme Taoud a fait état d’une “interaction entre le droit international humanitaire et les lois relatives aux droits humains, généralement applicables en temps de paix”. Elle a souligné que la complexité des conflits armés et l’imbrication des conflits internes et internationaux “a rendu difficile de délimiter le champ d’application du droit international humanitaire et des droits de l’homme, ce qui requiert la sensibilisation et le respect des leurs dispositions distinctes”.

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